Ce matin, belle randonnée de 13,7 km dans les Alpilles autour du beau village d'Aureille (13).

Aureille est un petit village paisible et plein de charme, situé au coeur des Alpilles proche de Saint Rémy de Provence, des Baux de Provence, Cavaillon et Salon de Provence.

On y trouve de belles randonnées mais aussi de belles petites routes assez calmes pour faire du vélo. Ce matin, il faisait vraiment très chaud pour marcher et on n'a pas beaucoup d'ombre, éviter de faire cette rando en juillet et août, l'idéal est avril, mai ou octobre.

La semaine dernière, j'ai monté à vélo quatre des plus hauts cols d'Europe dans les Hautes-Alpes et Alpes de Haute-Provence à plus de 2000 m.

- Le col de la Bonette (2715 m), il est le plus haut si l'on va jusqu'à la Cime de la Bonette à 2802 m devant le col de l'Iseran (2770 m) et le Stelvio en Italie (2757 m).

- Le col d'Agnel à 2744 m arrive en 4ème position.

- Le col d'Izoard à 2360 m.

- Le col de Vars à 2108 m.

Le col de la Bonette et le col d'Agnel ont à peu près la même configuration, ce sont des cols très difficile de plus de 20 kilomètres avec de gros pourcentages par endroit. La plus grande difficulté de ces deux cols est le petit manque d'oxygène à l'approche du sommet quand la pente est à 10 %… il faut être bien entrainé et gérer son effort.

Le col d'Izoard et le col de Vars sont plus courts et moins hauts, deux beaux cols mythiques des Alpes à monter pour tous les cyclistes de passage dans la région.

Ces quatre grands cols présentent des montées irrégulières comportant des passages très difficiles alternés de parties plus faciles où l'on peut récupérer un peu.

Pour moi, le Mont Ventoux depuis Bédoin reste encore le col le plus difficile avec ces 21 kilomètres dont 8 kilomètres entre Saint Estève et Chalet Reynard à 9,4 % de moyenne, des pentes atteignant 11,5% et quasiment aucune occasion de répit et les 6 derniers kilomètres à 8 % de pente moyenne. La difficulté augmente progressivement jusqu'au sommet. La fatigue accumulée et l'exposition au soleil et au vent rendent cet ultime tronçon particulièrement difficile.

Le col de Tourmalet dans les Pyrénées est aussi un col long et très difficile.

Détail des quatre cols ci-dessous :

La route du col d'Izoard - 2360 m

Je l'ai monté coté Guillestre depuis les gorges du Guil au carrefour D947/D902. Il fait 14 kilomètres à 7,3 % de moyenne et l'ascension commence sérieusement après Arvieux et véritablement à la sortie de Brunissard avec des pentes entre 7 et 10 % sur 6,5 kilomètres. Jean-Christophe Péraud m'a doublé à cet endroit, il avait le dossard 3 de « l'étape du tour » cyclosportive et il venait de couper au plus court à Embrun direct Guillestre. Ensuite l'on arrive à la Casse déserte par une petite descente de 500m qui fait du bien. Le final est particulièrement pentu avec du 9-10 % sur 3 kilomètres.

Le triathlon d'Embrun, l' EmbrunMan a lieu le 15 août prochain avec l'enchainement de 3,8 km de natation, 186,5 km à vélo (3600 m de dénivelé positif, dont le col d'Izoard dans le sens Guillestre-Briançon) et un marathon, 42,195 km (440 m+) pour finir… Les participants de « L'étape du tour » 2017 apprécieront la difficulté de cette épreuve !

La route du Col de Vars – 2108 m

Il se situe à cheval entre les départements des Hautes-Alpes (05) et des Alpes-de-Haute-Provence (04).

Les deux versants sont bien différents. La montée du versant nord depuis Guillestre fait 19 km avec une pente raid dès le début à près de 8% de moyenne sur 7 km ensuite la pente est bien plus douce malgré quelques passages courts à près de 10%.

La montée du versant sud depuis Jausiers fait 22 km mais inversement au versant nord les premiers kilomètres sont assez faciles et la difficulté se trouve dans les 5 derniers kilomètres avec 9% de moyenne et un passage à 12%.

La route du Col d’Agnel – 2744 m

Une fois ouverte à la circulation fin mai/début juin, la route du Col Agnel est fortement empruntée, car elle permet d'accéder côté Italie à la vallée de Sanpeyre, puis à Cunéo, porte du Piémont.

C'est le plus haut col routier transfrontalier.

Je l’ai monté coté français depuis Molines à la bifurcation du Château-Queyras. L’ascension fait 21 km et est vraiment magnifique, beaucoup de pâturage et on voit les marmottes qui parfois nous coupent la route, çà nous occupe et on en oublierait la pente…

Le pourcentage moyen est de 6.5% avec les 5 derniers kilomètres à 9% de moyenne. Une montée que je recommande à tous les cyclos. Sur la fin, on manque un peu de souffle, on termine tout de même à 2744m.

Il semblerait que le versant italien soit un peu plus difficile avec les dix derniers kilomètres à 9.5% de moyenne dont de nombreux passages à 11% et un passage à 14%...

La route du Col de Restefond-la Bonette (2715m) – Cime de la Bonette – 2802 m

La route goudronnée la plus haute d’Europe !

L'ascension de la Bonette depuis Jausiers représente 23 kilomètres à 6.9 % de pente moyenne, une montée très irrégulière présentant des passages difficiles alternés de parties plus faciles où l'on peut récupérer. Les derniers 800 mètres séparant le col de la cime sont particulièrement difficiles avec un passage atteignant 13 % de pente. L’oxygène manque un peu au sommet, il faut vraiment gérer son effort.

Le paysage y est grandiose, la plus belle montée que j’ai pu faire en montagne, le cadre est splendide avec les ruisseaux, cascades et lac qui s’enchainent.

Il semblerait que l’autre versant depuis Saint-Etienne de Tinée serait encore plus beau et plus pentu !

A faire une prochaine fois…

Nous avons parcouru 22 km en haute montagne en 6h30 avec un dénivelé positif cumulé de 1183 m.

Nous avons démarré cette randonnée à partir du parking au pylone au dessus de Sainte Catherine à 1936 m.

Nous avons rejoint le parking des Couniets (2283 m) à pieds, soit 6,2 km sur un beau chemin. Ensuite, nous étions sur monotrace avec une belle montée au début puis en pente douce durant 3 kilomètres, il y avait des marmottes tout autour de nous.

A partir du 9ème kilomètre, nous atteignons le vallon Laugier et cela se corse avec un passage difficile à flanc de montagne parfois en dévers sur 3 kilomètres jusqu'au col de Serenne, beaucoup de personnes font demi-tour à cet endroit (vertige).

Au col de Serenne à 2674 m, nous prenons le sentier qui monte au lac des Neuf Couleurs à 2711 m.

La couleur du lac varie tout au long de la journée, d'où son nom, et ce en fonction de la luminosité du ciel, des rayons du soleil, et de la météo, passant d'un bleu glacier à un bleu turquoise. Dommage, nous n'avions pas de soleil en y arrivant. Le marbre de Guillestre est magnifique dans son milieu naturel.

Vous pouvez continuer la randonnée vers La Mortice (3169m) en empruntant le sentier qui démarre au dessus du lac.

Du col de Serenne, vous pouvez descendre dans la vallée de l'Ubaye.

Durant cette randonnée, nous avons pu admirer le beau paysage de haute montagne, les marmottes mais aussi quelques fleurs d’altitude : edelweiss, campanule alpestre, saxifrage paniculée, joubarbes, asters, oeillets des chartreux, véroniques d'Allioni, gentiane jaune…

Le Puy-en-Velay est un site exceptionnel.
Préservée des atteintes du temps, cette ville de 20 500 habitants réserve bien des surprises aux visiteurs. Il fait bon découvrir l’étonnante Chapelle St-Michel d’Aiguilhe, la Cathédrale (inscrite au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO tout comme les chemins de St-Jacques), son cloître du XIIe siècle, son musée d’art religieux et le Rocher Corneille et la Statue Notre-Dame de France.

Tout l’environnement de la haute-ville est compris dans un secteur sauvegardé de 35ha où sont protégés les éléments architecturaux des anciennes demeures, ornées de tourelles, de portes sculptées et de fenêtres à meneaux. Enfin une visite de cette cité ne saurait être complète sans la découverte du Musée Crozatier.

La renommée du Puy-en-Velay est également liée à la dentelle à la main fabriquée depuis des siècles, à la Lentille Verte (AOC), à la Verveine du Velay, célèbre liqueur digestive.

Rares sont les agglomérations en France qui peuvent se targuer de voir passer en leur centre historique autant de chemins de Grande Randonnée.

• Le Chemin de Saint Jacques de Compostelle (GR 65), le mythique pélerinage vers Saint Jacques de Compostelle.

• Le Chemin de Stevenson (GR 70) relie le Puy en Velay à Saint Jean du Gard via le Monastier sur Gazeille et la Lozère.

• Le chemin de Saint Régis (GR 430) débute au Puy en Velay et effectue une boucle de 252 km avec une belle incursion en haute Ardèche.

• Le sentier de la Loire (GR 3), qui vient de l’embouchure de la Loire, traverse le Puy en Velay, avant de s’engager dans des gorges saisissantes et sauvages puis d’atteindre les sources du fleuve au mont Gerbier de Jonc, en Ardèche.

• La Voie Regordane (GR 700)  jusqu’à Saint Gilles du Gard à travers les Cévennes.

• Le Tour des Volcans du Velay (GR 40).

• Le Chemin de Saint Michel (GR 300),  900 Km du Mont-Saint-Michel à Saint-Michel D’Aiguilhe.

Il existe encore deux voies jacquaires rejoignant la cité mariale. L’une vient de Genève (également numérotée GR 65) et l’autre vient de Cluny (non labellisée GR mais suivant en partie le tracé du GR 3).

Le TOUR DE FRANCE 2017.

Le dimanche 16, le lundi 17 et le mardi 18 juillet, le Tour de France 2017 sera au Puy-en-Velay.

La ville est prête pour recevoir l'événement, toutes les vitrines sont décorées avec des vélos pour l'occasion.   

- Le dimanche 16 juillet : Laissac-Sévérac l'Église / Le Puy-en-Velay (190 km).

La montée inédite du col de Peyra Taillade se cabre par endroits à 14 %. De quoi réserver des surprises à l'heure du verdict au Puy-en-Velay.
Jamais franchi sur le Tour de France, ce col de 8,5 km s'annonce redoutable avec des pentes particulièrement sèches à plus de 10% à Saint-Bérain (km 155)

- Le lundi 17 juillet : Repos au Puy-en-Velay.

- Le mardi 18 juillet : Le Puy-en-Velay / Romans-sur-Isère (165 km).

Les routes du jour sont notamment bien connues des cyclotouristes adeptes de l'Ardéchoise, avec de nombreux reliefs vers Saint Félicien.

La voie Verte entre Aigues-Mortes et le Grau du Roi au milieu du Grand Site Camargue Gardoise.

Un parcours plat de 6 kilomètres le long du chenal maritime.  De nombreux oiseaux à observer notamment les colonies de flamants roses et des couleurs remarquables entre la verdure, les étangs, le ciel et les salins.

Le long du parcours, on y découvre le maison du Grand Site Camargue Gardoise, on aperçoit le domaine Royal de Jarras-Listel (vin des sables), le plus grand domaine viticole d'Europe où les vignes sont plantées dans le sable, on voit les bâteaux de croisière, nombreux en cette période et les tas de sel des salins d'Aigues-Mortes "La Baleine".

On peut démarrer le parcours de la voie verte au pont de Gallician pour rejoindre Aigues-Mortes par la célèbre Tour Carbonnière  en longeant le chemin de halage du Canal du Rhône à Sète. Au Grau du Roi, on peut continuer la voie verte jusqu'à L'Espiguette le long du massif dunaire.