vendee-gard 2021

Aujourd'hui, dans les kiosques on pouvait trouver le magazine "Le Cycle", édition du mois de décembre 2021. On a un article d'une page dédié aux différents périples réalisés depuis 2012 dont le Vendée-Gard 2021.

Voici ci-dessous un avant-projet de périple pour 2022 puis le sommaire et l'article parus dans "Le Cycle" de décembre 2021.

Avec Bernard Lermite, nous commençons à réfléchir sur l'avant-projet de périple pour 2022, il s'agirait de parcourir le piémont pyrénéen, de traverser l'Aude, l'arrière pays de Béziers, de Montpellier avant d'atteindre le Gard. Le départ se ferait soit de Vendée direction le sud-Ouest ou soit directement du Pays Basque. Nous passerions vers Hasparren, Oloron Sainte Marie, Bagnères de Bigorre, Saint Girons, Foix (Pamiers), Limoux, Lézignan Corbières, Saint Chinian, Lac de Salagou (Clermont l’Hérault), Pic Saint Loup (Saint Martin de Londres), Sommières…

Pour 2023, j'aimerais innover complétement en faisant un Vendée-Gard en vélo gravel, tout en pleine nature sur sentiers GR, chemins de remembrement, Voies Vertes, pistes DFCI...

VENDEE – GARD 2021, Hugues SALANSON :

Hugues a eu 67 ans en mars dernier.

Il avait bien préparé son affaire, ce qui lui a permis de terminer ce périple en bonne forme.

Il ne se plaint jamais, à croire qu’il n’a jamais mal aux jambes, au c.. etc…

La famille entière était derrière lui, son fils Laurent, ultra-sportif chevronné, nous a accompagné sur la première étape durant une cinquantaine de kilomètres, il a été le seul à crever ce jour-là,

la maman et la sœur de Hugues nous attendaient à Lachamp-Raphaël à l’arrivée de la huitième étape et elles étaient encore présentes au départ le lendemain matin.

Hugues n’a connu aucun pépin et a su très bien gérer la distance.

VENDEE – GARD 2021, Patrice AUVINET :

Patrice a eu 66 ans en juin 2021.

Patrice et son épouse Françoise, résident à Saint Hilaire de Riez depuis fin 2019, ils ont vécu toute leur vie active à Saint Germain de Prinçay, près de Chantonnay.

Patrice a préparé ce périple essentiellement sur la côte vendéenne sans grand dénivelé positif et malgré cela, il a réussi à passer les nombreuses difficultés des trois derniers jours. Lui, l’ancien multi-sportif, sait se dépasser dans les moments difficiles.

Il n’a connu aucun pépin durant ce Vendée-Gard.

VENDEE – GARD 2021, Philippe MOTANE :

Philippe a eu 65 ans en mars dernier.

Sur ce Vendée-Gard, il a bien su gérer ses efforts tout au long du parcours pour remporter quasiment toutes les pancartes sous notre nez, sur les 210 entrées de villes.

Il s’était bien préparé, il lui arrivait de rouler le matin et de s’entrainer l’après-midi avec son simulateur en ligne zwift.

Il a crevé sur la troisième étape peu avant la mi-parcours.

VENDEE – GARD 2021, Philippe GUIGNARD :

Philippe aura 61 ans le 6 août prochain.

Philippe est venu sur le Vendée-Gard avec 5kg en moins qu’habituellement, il a pu apprécier la différence. Il était souvent à régler sa selle, hauteur, inclinaison, recul, 5mm de plus, 2 de moins, 3 de plus, 5 de moins ou même changer de selle. Il avait mal au c.., les autres aussi.

Philippe a crevé le troisième jour en fin d’étape.

Il a vécu une huitième étape mémorable à chasser derrière nous, calé dans la roue d’Eric Augereau… Ils se sont un peu égarés et ont dû rebrousser chemin pour réaliser 15 km de plus dans le Mézenc vent de face !

VENDEE - GARD 2021, Eric AUGEREAU :

Eric a 60 ans cette année.

Il était à l’aise, c’était le « Nils Politt » du groupe, une locomotive, toujours prêt à relancer la cadence.

Il était de toute évidence bien préparé pour ce périple, il attendait ce moment depuis longtemps car il a été obligé de renoncer au dernier moment les deux années précédentes.

Son chargeur de batterie dérailleur campagnolo étant abîmé, il a été contraint à arrêter le deuxième jour à Montbazon pour aller avec Thierry Ageneau, notre assistant, au magasin de cycles à Tours pour acheter un chargeur. Il a pu reprendre le périple dès l’après-midi à Amboise. Il n’aura fait que 30 km de moins ce jour-là.

Sur la dernière étape, il crève à Cavillargues à 25 km de l’arrivée.

VENDEE - GARD 2021, Philippe LIEVRE :

J’aurai 60 ans en décembre 2021.

C’est peut-être le périple où je termine le mieux. J’avais un peu moins roulé que les autres pour le préparer (sorties de 100 km max.) en revanche j’étais plus affûté au départ que les autres années.

J’ai crevé en fin de deuxième étape et je m’en suis aperçu au départ de la troisième.

Le dernier jour, au bout de 20 km dans les monts d’Ardèche, un maillon de ma chaîne commençait à se défaire, heureusement Nicolas avait un dérive chaîne sur lui, sans cela j’étais obligé d’abandonner à quelques kilomètres de chez moi. Nous avions la caisse à outils dans la seconde voiture d’assistance...

Je prenais beaucoup de photos sur le parcours pour alimenter le blog chaque soir.

VENDEE - GARD 2021, Bernard LERMITE :

Bernard est l’ainé du groupe, il a 69 ans aujourd’hui même.

Il est un jardinier amateur passionné qui aime cultiver puis cuisiner et manger ses propres produits.

Bernard a été égal à lui-même sur ce Vendée-Gard, imperturbable. Il nous a tracé de belles étapes comme d’habitude.

Il n’a eu aucun problème particulier durant le périple.

VENDEE – GARD 2021, Nicolas HERBRETEAU :

Nicolas a 53 ans, il est le plus jeune du groupe. Il a été un bon meneur de train comme d’habitude. Il prenait des photos et allait au-devant des retardataires. Il profite pleinement de ce genre de randonnée itinérante, il apprécie les régions traversées.

Il n’a connu aucun souci mécanique.

VENDEE - GARD 2021, Pascal VRIGNAUD :

Pascal était content de nous retrouver après l’annulation de sa participation l’an dernier. Il était lui aussi bien préparé pour ce Vendée-Gard mais malheureusement il a été contraint à l’abandon sur la sixième étape. Son boîtier de pédalier faisait du bruit, il a téléphoné au magasin de cycles à Bourbon-Lancy mais celui-ci n’existe plus. Avec Thierry, notre assistant, ils sont allés au magasin de Paray-le-Monial mais le gars n’a pas voulu le dépanner car le boîtier est particulier…

Le lendemain, sa femme est venue le chercher sur le parcours à Feurs près de l’autoroute.

En 10 ans, c’est la première fois qu’un participant est obligé de nous quitter.