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Voici le résumé du parcours du soldat Alfred Aristide Aimé GENDRONNEAU
durant la Grande Guerre 1914-1918.
Alfred GENDRONNEAU a été mobilisé avec le 93ème R.I. le 2 août 1914.
Il quittait avec son régiment La Roche-sur-Yon le 6 août et débarquait le 8 à Challerange en Argonne (Ardennes).
Les premières opérations ont eu lieu en Belgique et autour de Sedan Fère-Champenoise - La Marne - Camp de Châlons (août - septembre 1914)
Alfred GENDRONNEAU est blessé le 27 août à Chaumont St Quentin au bras gauche traversé par balle.
Les combats suivants sont :
La Boisselle - Beaumont-Hamel - Hébuterne
Attaque de Toutvent - Départ en Champagne (septembre 1914 – août 1915)
Alfred GENDRONNEAU est soldat de 1ère classe le 30 mai 1915.
Puis les Batailles de :
LA CHAMPAGNE (août 1915, mai 1916)
VERDUN (juin 1916 – février 1917)
Les conditions de combat étaient les suivantes :
Les soldats français avaient un uniforme bleu et un casque d’acier. Le front est constitué de plusieurs lignes de défense creusées dans la terre, les tranchées, reliées entre elles par des boyaux d’accès. Ils utilisaient pour se battre des fusils sur lesquels était fixée une baïonnette, des mitrailleuses, des obus, des gaz… Les soldats vivent et meurent dans les tranchées, dans la boue, dans la vermine avec les rats et les cadavres. Ils vivent vraiment l’enfer d’où l’expression « l’enfer de Verdun ».
Pendant toute la journée du 11 juin 1916, tout le bataillon est soumis à un violent bombardement (notamment de 14 à 18 heures) qui se continue le 12, de 2 heures à 6 heures 30.
Au cours de cette attaque et des bombardements qu’il a subis, le 1° bataillon a perdu 6 officiers, 5 adjudants, 42 caporaux, 263 hommes.
C'est à ce moment là que le Grand Oncle Alfred GENDRONNEAU est mort pour la France, au Ravin de la Dame sur la commune de Bras-sur-Meuse dans le département de la Meuse.
La conduite et l'attitude de ce bataillon ont été au-dessus de tout éloge. Le général Dauvin, commandant la 21° division, a d'ailleurs adressé le 14 juin au colonel Génin, commandant la 42° brigade, la note suivante :
« Il a été rendu compte au général commandant le groupement que nous avions repris le boyau Le Nan jusqu'au point 316 inclus. Si ce renseignement est confirmé, des félicitations seront adressées aux exécutants et ceux-ci seront proposés pour des récompenses. »
Les propositions faites par le lieutenant-colonel commandant le 93° R.I., si nombreuses qu'elles aient été, ne seront jamais suffisantes pour récompenser tous les actes d'héroïsme et de bravoure accomplis dans ces journées.
Alfred GENDRONNEAU a sa tombe individuelle numéro 10411 au site nécrologique national « Douaumont » à Fleury-devant-Douaumont dans la Meuse (55).
Son acte de décès est transcrit le 11 août 1916 à Saint-Philbert-du-Pont-Charrault avec la mention « Mort pour la France ».
La Première Guerre mondiale marque une catastrophe sans précédent dans l’histoire de l’Europe et du monde. Les pertes humaines sont énormes, le vieux continent sort ruiné du conflit, militaires et civils sont durablement traumatisés par l’expérience de la guerre.
La Première Guerre mondiale se traduit par une "grande saignée" dont l’Europe mettra des années à se remettre. Le conflit a fait 10 millions de morts, essentiellement des militaires, dont 1,7 million d’Allemands et 1,3 million de Français. Ce chiffre représente une moyenne de 900 morts français chaque jour. 6 millions de combattants sont très sérieusement blessés. Parmi eux, les"gueules cassées" souffrent de terribles mutilations au visage.
D’autre part, l’immense majorité des pertes ayant concerné des hommes jeunes (de 19 à 40 ans), la Première Guerre mondiale a entraîné des séquelles démographiques profondes : déséquilibre hommes/femmes et vieillissement conséquent de la population.
Alfred Aristide Aimé GENDRONNEAU est né le 16 août 1892 à St Philbert du Pont Charrault. Il était le fils de Louis Aimé GENDRONNEAU et de Marie Anastasie BARON, domiciliés à St Philbert du Pont Charrault.
Il était cultivateur avant d'être bon pour le service armé et incorporé au 93ème régiment d'Infanterie à la Roche sur Yon à compter du 9 octobre 1913. Il est arrivé au corps le 9 octobre 1913. Soldat de 2ème classe le dit jour.
Il est désigné comme soutien indispensable de famille par le conseil départemental de la Vendée dans sa séance du 7 mars 1914.
Il est soldat de 1ère classe le 30 mai 1915.
Il combat contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 12 juin 1916. Il est blessé le 27 août 1914 à Chaumont St Quentin au bras gauche traversé par balle. Mort pour la France le 11 juin 1916.