Après les photos et vidéos de chaque étape que j’ai postées tous les jours sur ma page facebook, voici le bilan de notre Vendée-Gard gravel qui s’est déroulé du 21 au 30 juin 2023.
Le parcours :
Bernard nous a tracé un beau parcours sur sentiers et petites routes, loin des voies fréquentées et du trafic. Nous avons poussé les vélos à pieds seulement environ 5 km en tout et où cela était inévitable.
Les hébergements :
Nous étions en général bien logés et en demi-pension. Nous avons aimé les hébergements en pleine nature et tout particulièrement celui du Domaine de Meilhac à Hautefage (19) et l’atypique du Prieuré de Saint Florent sur Auzonnet (30).
La mécanique :
Nos vélos gravel ont été secoués mais ils étaient tous appropriés pour ce genre de périple. Nous avons subi une crevaison sur les 900 km et avec le seul vélo non équipé en pneu tubeless. Parfois, il fallait régler nos vitesses car au bout d’un moment avec les secousses cela passait moins bien. Au départ, on s’attendait à plus de soucis matériel.
Les pépins :
Nous n’avons pas eu de pépins, quelques petites chutes mais elles n’étaient jamais méchantes et on ne s’est que très peu égarés.
Le groupe :
Nous nous connaissons tous bien donc il n’y a pas eu de surprise. Nous sommes une équipe de copains avec des niveaux différents mais ici la moyenne est dérisoire, c’est une conception bien différente de la pratique de la route. Le nombre de 6 cyclistes est parfait pour ce genre de sport.
Les paysages :
Nous avons particulièrement apprécié le sentier GR 48 après Lussac-les-Châteaux, les Chaumes du Chapitre à Adriers, le Pays d’Uzerche, les abords difficiles d’Argentat sur Dordogne, le marais du Cassan et ses nombreuses voies sur pilotis, la traversée du Cantal par Mur de Barrez jusqu’à Laguiole, l’Aubrac à Saint Urcize et Nasbinals, puis la Lozère à Mende et Pont-de-Montvert et enfin les Cévennes méridionales dans le Gard et le Signal de Ventalon.
Le bilan :
Ce Vendée-Gard en vélo gravel nous a permis de découvrir de nouveaux endroits, nous avancions en pleine nature en prenant le temps, sans regarder la moyenne, sur différents terrains, loin du bruit et du trafic. Nous n’avions pas le stress des voitures qui nous frôlent, c’était le silence de la nature avec le chant des oiseaux.
Avant le départ, nous ne savions pas à quoi nous attendre mais vraiment nous n’avons pas été déçus, un des plus beaux « Vendée-Gard ».