Publié le 24 Septembre 2016

Marathon de la Rochelle (suite).

On connait la grande famille de coureurs à pieds vendéens, Bernard, Christian, Claude et Guy-Noël AUVINET, il y a aussi deux autres frères AUVINET (pas de lien familial avec les premiers cités) Hubert et Patrice (Vendégardois) qui ont participé aussi à des courses à pieds.

Patrice a fait 10 fois le marathon de La Rochelle, et à 7 reprises il était tout près de faire moins de trois heures, en 1991 il réalise 3h06, en 1992 3h09, en 1993 3h03, en 1994 3h02, en 1995 3h04, en 1996 3h05, en 1997 non partant, en 1998 3h09, en 1999 abandon au 35ème kilomètre, en 2000 3h25 à la Rochelle et 3h21 à Paris.

Si le marathon de Paris reste évidemment largement au-dessus du lot avec ses 40 à 50000 participants, celui de la Rochelle est à la quatrième place avec environ 5000 participants. En deuxième position on trouve le marathon du Medoc et ses 10000 participants mais ce marathon est incontournable pour celui qui veut et aime faire la fête. « On ne vient pas au Médoc pour faire un chrono mais pour faire la fête » c’est ce que l’on entend le plus au cœur du peloton. Ce marathon est aussi considéré comme le plus festif du monde avec des traversées de châteaux et dégustation des vins locaux. C’est aussi le marathon le plus long du monde….on comprend pourquoi (on trouve la même chose en cyclosportive sur "L'Ardèchoise"). En troisième position on trouve le marathon de Nice avec 7000 participants.

L’avantage du Marathon de La Rochelle, c’est qu’il est relativement roulant, à part peut-être 2-3 casse-pattes, mais ils ne sont pas très longs. Par contre un facteur qui peut tout chambouler dans l’objectif chronométrique, c’est le vent !

Quelques chronos intéressants de la Rochelle :

Freddy Coué en 2003 : 86ème en 2h42'04

Xavier Charbonneau en 2005 : 157ème en 2h49'21

Pierrick Gillereau en 2007 : 14ème en 2h28'14

Jérôme Bonnaudet en 2007 : 179ème en 2h50'42

Guy-Noël Auvinet en 2013 : 24ème en 2h36'33

Hubert Auvinet (dossard 1364) et Patrice Auvinet (dossard 235) en 1993.

Hubert Auvinet (dossard 1364) et Patrice Auvinet (dossard 235) en 1993.

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Rédigé par Philippe

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Publié le 21 Septembre 2016

Le marathon de La Rochelle dans 10 semaines !

Le marathon de La Rochelle se déroulera le 27 novembre 2016, dans 10 semaines :

On sait qu'il faut entre 12 et 10 semaines pour bien préparer un marathon pour des personnes habituées à courir, nous sommes donc dans la période de préparation.

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J'ai arrêté les courses cyclistes en 1996 et je me suis essayé à la course à pieds sur route entre 1997 et 2004, ensuite j'ai participé à des trails, beaucoup plus distrayant que de courir sur la route contre le temps, le trail me convenait mieux avec les nombreux changements de rythme.

Je courais un peu comme un bourrin, j'étais sur la première ligne à chaque départ de course, je suivais les tous meilleurs durant le premier kilomètre en 3'10s puis ensuite vers la mi-parcours j'explosais pour finir au courage. Je me préparais bien pour les marathons mais j'étais souvent blessé au dernier moment, à ne plus pouvoir courir la dernière semaine avant le départ.

Les coureurs qui dominaient sur les épreuves sur route à cette époque : Guy-Noël Auvinet, Damien Guery, Stéphane Pillenière, Abdel Bousaidi, Manuel Ferreira, Michel Lloret, Bruno Coutant, Philippe Duguet, Jean-Noël Orieux, Mohamed Nakkachi, Pascal Vergnieau, Nicolas Palvageau, Denis Prenveille, Hervé Marechal, Guy-Marie Deburck, Pascal Piveteau, Philippe Uzureau, Eric Retailleau, Romuald Brard, Bruno Orjebin, Philippe Vinet, Patrice Perrais, Cedric Bellaud, Stéphane Lietron, Sébastien Couton, Bernard Bretaud (centbornard)...

Sur les trails : Bernard Auvinet (frère ainé de Guy-Noël, Christian et Claude), Jean-Pierre Lucas, Joel Piet, Emmanuel Berland, Jean-Noël Bourreau, Dominique Gilet, Freddy Coué, Xavier Charbonneau, Michel Lloret, Jannick Juchereau...

En 7 ans, j'ai participé à 35 courses sur route, dont 18 « 10 km », 3 « 20 km », 10 semi-marathons « 21,1 km » et 4 marathons « 42,2 km ».

Sur un 10 kilomètres, je tournais normalement entre 37' et 37' 30 mais mon meilleur temps est de 35' 14 à la Châtaigneraie (85),

Sur un 20 kilomètres, je réalisais entre 1h 16' 30 et 1h 18', mon meilleur temps est de 1h 16' 35 à Lencloître (86),

Sur un semi-marathon, je courais entre 1h 20' et 1h 23', mon meilleur temps est de 1h 20' 21 à Saint Christophe du Ligneron (85),

J'ai participé à 4 marathons (42,2 km) : Mon objectif était de descendre en dessous les 3 heures.

1999 : La Rochelle (17) en 3h 31' 59

2000 : La Rochelle (17) en 3h 03' 13

2001 : La Rochelle (17) en 3h 00' 48

2002 : engagé à Paris mais participation annulé pour cause de blessure,

2003 : Nantes (44) en 2h 59' 07

2004 : Trail de la Vallée de l'Yon (85), 10ème sur le 26 kilomètres en 1h55,

J'ai participé à ma dernière course à pieds en 2009 au trail du Pont du Gard (26 km),

Je viens de reprendre à courir à pieds doucement à 55 ans et je suis content de courir à 10km/h sur 5 km alors qu'en 2003 je faisais 42,2 km à 14km/h...

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Quelques records sur marathon pour d'anciens champions cyclistes professionnels de niveau mondial :

Lance Amstrong : 2h45’43 (new-York 2007)
Laurent Jalabert : 2h45’52 (Barcelone 2007)
Laurent Brochard : 2h36’15 (Vannes 2009)
Chris boardman : 3h19 (londres 2009)

Le record étant détenu par l’espagnol Victor Gonzalo, 44 ans (ancien coureur Reynols, Banesto, Clas-Cajastur) en 2h21’55.

Marathon de La Rochelle en 2000.

Marathon de La Rochelle en 2000.

Les temps de passage au marathon de La Rochelle 2000 et 2001

Les temps de passage au marathon de La Rochelle 2000 et 2001

Bernard Bretaud et Jean-Pierre Lucas

Bernard Bretaud et Jean-Pierre Lucas

Guy-Noël Auvinet

Guy-Noël Auvinet

Claude et Chrsitian Auvinet

Claude et Chrsitian Auvinet

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Rédigé par Philippe

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Publié le 10 Septembre 2016

Alfred GENDRONNEAU mort pour la France le 11 juin 1916.

Le vendredi 9 septembre 2016, je suis allé retrouver la tombe de mon grand-oncle (frère du père de ma mère) au site nécrologique national « Douaumont » à Fleury-devant-Douaumont dans la Meuse (55), un peu plus de cent ans après sa mort.

Mes grands-parents ont toujours eu sa photo visible dans leur maison.

La recherche de sa tombe dans le site nécrologique, la vue de tous ces champs de batailles et des nombreux cimetières (10 millions de morts), a été un moment très émouvant.

Durant cette terrible guerre de 14/18, le mot d'ordre était de tenir coûte que coûte et à tout prix, de stopper impérativement l'avancée allemande et de ne pas lâcher un mètre carré de terrain.

Le mot d'ordre historique du général Pétain est : « Courage, on les aura ! »

Sur la photo jointe, c'est mon grand-oncle Alfred GENDRONNEAU.

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Voici le résumé du parcours du soldat Alfred Aristide Aimé GENDRONNEAU

durant la Grande Guerre 1914-1918.

Alfred GENDRONNEAU a été mobilisé avec le 93ème R.I. le 2 août 1914.

Il quittait avec son régiment La Roche-sur-Yon le 6 août et débarquait le 8 à Challerange en Argonne (Ardennes).

Les premières opérations ont eu lieu en Belgique et autour de Sedan Fère-Champenoise - La Marne - Camp de Châlons (août - septembre 1914)

Alfred GENDRONNEAU est blessé le 27 août à Chaumont St Quentin au bras gauche traversé par balle.

Les combats suivants sont :

La Boisselle - Beaumont-Hamel - Hébuterne

Attaque de Toutvent - Départ en Champagne (septembre 1914 – août 1915)

Alfred GENDRONNEAU est soldat de 1ère classe le 30 mai 1915.

Puis les Batailles de :

LA CHAMPAGNE (août 1915, mai 1916)

VERDUN (juin 1916 – février 1917)

Les conditions de combat étaient les suivantes :

Les soldats français avaient un uniforme bleu et un casque d’acier. Le front est constitué de plusieurs lignes de défense creusées dans la terre, les tranchées, reliées entre elles par des boyaux d’accès. Ils utilisaient pour se battre des fusils sur lesquels était fixée une baïonnette, des mitrailleuses, des obus, des gaz… Les soldats vivent et meurent dans les tranchées, dans la boue, dans la vermine avec les rats et les cadavres. Ils vivent vraiment l’enfer d’où l’expression « l’enfer de Verdun ».

Pendant toute la journée du 11 juin 1916, tout le bataillon est soumis à un violent bombardement (notamment de 14 à 18 heures) qui se continue le 12, de 2 heures à 6 heures 30.

Au cours de cette attaque et des bombardements qu’il a subis, le 1° bataillon a perdu 6 officiers, 5 adjudants, 42 caporaux, 263 hommes.

C'est à ce moment là que le Grand Oncle Alfred GENDRONNEAU est mort pour la France, au Ravin de la Dame sur la commune de Bras-sur-Meuse dans le département de la Meuse.

La conduite et l'attitude de ce bataillon ont été au-dessus de tout éloge. Le général Dauvin, commandant la 21° division, a d'ailleurs adressé le 14 juin au colonel Génin, commandant la 42° brigade, la note suivante :

« Il a été rendu compte au général commandant le groupement que nous avions repris le boyau Le Nan jusqu'au point 316 inclus. Si ce renseignement est confirmé, des félicitations seront adressées aux exécutants et ceux-ci seront proposés pour des récompenses. »

Les propositions faites par le lieutenant-colonel commandant le 93° R.I., si nombreuses qu'elles aient été, ne seront jamais suffisantes pour récompenser tous les actes d'héroïsme et de bravoure accomplis dans ces journées.

Alfred GENDRONNEAU a sa tombe individuelle numéro 10411 au site nécrologique national « Douaumont » à Fleury-devant-Douaumont dans la Meuse (55).

Son acte de décès est transcrit le 11 août 1916 à Saint-Philbert-du-Pont-Charrault avec la mention « Mort pour la France ».

La Première Guerre mondiale marque une catastrophe sans précédent dans l’histoire de l’Europe et du monde. Les pertes humaines sont énormes, le vieux continent sort ruiné du conflit, militaires et civils sont durablement traumatisés par l’expérience de la guerre.

La Première Guerre mondiale se traduit par une "grande saignée" dont l’Europe mettra des années à se remettre. Le conflit a fait 10 millions de morts, essentiellement des militaires, dont 1,7 million d’Allemands et 1,3 million de Français. Ce chiffre représente une moyenne de 900 morts français chaque jour. 6 millions de combattants sont très sérieusement blessés. Parmi eux, les"gueules cassées" souffrent de terribles mutilations au visage.

D’autre part, l’immense majorité des pertes ayant concerné des hommes jeunes (de 19 à 40 ans), la Première Guerre mondiale a entraîné des séquelles démographiques profondes : déséquilibre hommes/femmes et vieillissement conséquent de la population.

Alfred Aristide Aimé GENDRONNEAU est né le 16 août 1892 à St Philbert du Pont Charrault. Il était le fils de Louis Aimé GENDRONNEAU et de Marie Anastasie BARON, domiciliés à St Philbert du Pont Charrault.

Il était cultivateur avant d'être bon pour le service armé et incorporé au 93ème régiment d'Infanterie à la Roche sur Yon à compter du 9 octobre 1913. Il est arrivé au corps le 9 octobre 1913. Soldat de 2ème classe le dit jour.

Il est désigné comme soutien indispensable de famille par le conseil départemental de la Vendée dans sa séance du 7 mars 1914.

Il est soldat de 1ère classe le 30 mai 1915.

Il combat contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 12 juin 1916. Il est blessé le 27 août 1914 à Chaumont St Quentin au bras gauche traversé par balle. Mort pour la France le 11 juin 1916.

Verdun 1916, avancée allemande. En rouge, Le ravin de la Dame (ravin de la mort) où est tué Alfred GENDRONNEAU.

Verdun 1916, avancée allemande. En rouge, Le ravin de la Dame (ravin de la mort) où est tué Alfred GENDRONNEAU.

Impressionnant ossuaire de Douaumont.

Impressionnant ossuaire de Douaumont.

Alignement précis des croix au site nécrologique national « Douaumont » à Fleury-devant-Douaumont.

Alignement précis des croix au site nécrologique national « Douaumont » à Fleury-devant-Douaumont.

15 000 tombes dans ce site...

15 000 tombes dans ce site...

...dont celle d'Alfred GENDRONNEAU.

...dont celle d'Alfred GENDRONNEAU.

Extrait du texte sur le champ de bataille du Plateau de Thiaumont.

Extrait du texte sur le champ de bataille du Plateau de Thiaumont.

Ce qu'il reste du village de Douaumont... Il y a des trous d'obus sous des milliers d'hectares de forêts.

Ce qu'il reste du village de Douaumont... Il y a des trous d'obus sous des milliers d'hectares de forêts.

Verdun est maintenant une ville où il fait bon se balader.

Verdun est maintenant une ville où il fait bon se balader.

Alfred GENDRONNEAU mort pour la France le 11 juin 1916.
Alfred GENDRONNEAU mort pour la France le 11 juin 1916.

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Rédigé par Philippe

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